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Laie avec des marcassins © Karl Weber

Depuis les années 70, le sanglier a vu ses populations croître et s’étendre fortement dans la plupart des pays européens. En Suisse, cette expansion est loin d’être à son terme.

Malgré le fait que le sanglier est un gibier fascinant, les conflits potentiels qu’il suscite avec l’agriculture sont sérieux. Pour faire face à l’augmentation des populations de sangliers et limiter les dégâts sur les parcelles agricoles, chaque canton concerné a élaboré sa propre gestion. Bien qu’elles diffèrent d’un canton à l’autre, ces stratégies reposent toutes sur les trois axes principaux suivants :

  • la régulation cynégétique
  • les mesures de prévention des dégâts aux cultures
  • l’indemnisation équitable de ces dégâts.

Cependant, tant les populations de sangliers, estimées sur la base des tableaux de chasse, que les montants des indemnités versées pour les dégâts ne cessent de croître au niveau national.

Dans le but de faire des recommandations appropriées et de proposer des mesures de prévention et de gestion efficaces de cette espèce, l’OFEV a mis sur pied un groupe de travail national constitué de représentants des cantons, de l’agriculture, de la chasse et de la biologie de la faune. Celui-ci a permis de rassembler, échanger et synthétiser les connaissances actuelles sur le sanglier. Le présent Guide pratique a ensuite été rédigé sur la base de ces connaissances.

   

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